Est-ce que je serais pas un peu stressée ? Oui ? Non ? Peut-être, j’ai pas encore décidé.


Vous aussi, vous faites tout ça ? Ne me dites pas que je suis la seule sinon, je m’étouffe tout de suite dans mon linceul.
De quoi parle-t-on aujourd’hui ? Je vous parle de Nikkie, la nuit. La nuit pour moi, ça rime parfois avec insomnie.
D’ailleurs, le plus souvent, c’est s’endormir avec le bruit d’une série pour masquer le désordre des idées. C’est faire diversion pour éloigner la réflexion.
En vain, l’éveil me tire du sommeil bien plus que les bras de Morphée ne m’y font entrer. En résumé, je lutte pour ne pas réfléchir sans toutefois y parvenir ; les souvenirs, le tintamarre en ligne de mire.
‘Tain ta mère ! Je voudrais seulement dormir.
Alors, quand le cerveau ne déconnecte pas, j’écoute ce qu’il a à me dire. Clairement pas une grosse partie de plaisir.
Je sais, vous et moi, on devrait pas faire ça, vous croyez pas ?
Je laisse donc sortir de ma tête tous mes sbires : les bons, les mauvais, les frappadingues du caisson, les baltringues et leurs idées à la con, les sérieux, les soucieux, les mafieux, les belliqueux qui me cherchent des noises à tout-va et ceux qui veulent me faire rire avec leurs blagues de papa.
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